Le violon que l’on s’accorde à dater des années 1520 (1523 pour la première attestation) est, dès sa naissance, l’instrument des « danceries », de la rue et des mendiants.
A partir de la fin du XVIè siècle et plus encore au XVII il devient également instrument savant et gagne ce statut ambivalent d’instrument de cour et du peuple, des villes et des champs, d’église comme des laïcs.
Le début de sa pratique populaire en Vendée, devrait-on dire Bas-Poitou, est difficile à dater mais on sait que dans la deuxième moitié du XVIII siècle les violons jouent ici pour la danse.
S’il colonise l’ensemble du territoire vendéen sa pratique s’enracine durablement dans le Haut-Bocage, les familles de violoneux fondent de véritables dynasties gardant jalousement le savoir et les modes de transmission.
C’est à la découverte de cet univers à la fois bourdonnant et concurrentiel que vous convie Maxime Chevrier.
Une soirée gratuite. Pas de réservation. Début à 20h30.